
« Nous demandons à la communauté internationale, aux organisations des Droits de l’Homme, hommes et femmes d’honneur et de conscience, d’aider à faire pression sur le gouvernement de l’État de Kaduna et le gouvernement fédéral, pour qu’ils ramènent ces personnes dans leurs foyers. »
C’est par un communiqué que Luka Binniyat, porte-parole de la SOKAPU, l’Union des Peuples de Kaduna du Sud, a révélé « la sordide réalité du Sud de Kaduna aujourd’hui ». Il l’affirme, « au moins cent communautés » sont désormais sous l’autorité des milices armées peuls.
This is the sordid reality in Southern Kaduna today.@USinNigeria @AmnestyNigeria @elrufai @samuelaruwan @PoliceNG @HQNigerianArmy @EUinNigeria @hrw @ICC @ChidiOdinkalu @renoomokri @Turakies @derekchristoph5 @war_desk @SKefason @george_makeri @jacobEDI1 @adeyanjudeji pic.twitter.com/6AD8frbVer
— Luka Binniyat (@Kindusluka) November 2, 2020
Ce communiqué a été repris par plusieurs médias locaux, comme le Daily Post, ou encore le DayBreak.
Après avoir listé les « villages des communautés de Kaduna du Sud capturés et occupés par des milices armées peuls », le porte-parole de la SOKAPU dénonce l’inaction du gouvernement local.
Ce défenseur ajoute que 50 000 personnes sont également déplacées à l’intérieur de leur pays, car leur village est désormais occupé par les Peuls, ou parce que leur retour sur place serait trop dangereux.
Luka Binniyat adresse alors un SOS :
« Nous demandons à la communauté internationale, aux organisations des Droits de l’Homme, hommes et femmes d’honneur et de conscience, d’aider à faire pression sur le gouvernement de l’État de Kaduna et le gouvernement fédéral, pour qu’ils ramènent ces personnes dans leurs foyers. »
Selon Morning Star News, ces villages étaient autrefois à majorité chrétienne.
M.C.